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Poème 2818#

Si tu peux entendre les étoiles quand elles courent sur les vagues noires de l'océan. A jouer en cadence et se perdre dans les couloirs comme des prières inachevées. Voir danser les oies blanches sur le dos des montagnes nues comme des enfants dans les blés d'un printemps en fortune.

J'embrasserai la solitude du temps, en souvenir de ton amour.

J'écouterai ceux qui crient pardon, ces marins ivrognes, sans navires devant la tempête furieuse et brulante, en attendant la lueur fragile prise dans la chevelure d'une lune. Et si comme un ciel gorgé de sang, j'avais honte de pleurer ton absence, tu recevras une lettre pareille aux parfums de toute rose passionnée. Ma fortune.

Tu sais la mort ne dévore pas ce qui s'est aimé.

Et si je ne reviens pas, même poussé par le vent du nord, sur la route où j'ai usé mes bottes calcinées par ma peau d'homme maigre, je mourrai dans l'écorce de ton parfum, ma seule demeure.

Celle qui me laissera trahir le désir à ma pensée, de toi mon amour.

Julien Deper Hèze, le 28 mars 2018 18h36


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